Identification et médicalisation : une inégalité entre chien et chat

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Publié le 27/12/2021 à 19:01

Bien que l’identification soit obligatoire pour les deux espèces, le chat l’est dans les faits, beaucoup moins que le chien. Le même constat s’observe en ce qui concerne leur taux de médicalisation, plus faible chez le chat.

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En France, l’identification des carnivores domestiques est encadrée par la loi et est obligatoire dans deux situations : préalablement à leur cession, qu’elle se fasse à titre gratuit ou onéreux, et est à la charge du cédant ; et, en dehors de toute cession, l’obligation est également obligatoire pour les chiens âgés de plus de 4 mois et pour les chats âgés de plus de 7 mois nés. La loi contre la maltraitance animale du 1^er décembre 2021 a supprimé la conditionnalité liée aux dates de naissance qui était en vigueur jusqu’à présent.

Pas systématique

Malgré ce caractère obligatoire, l’identification n’est malheureusement pas encore systématique et ne concerne pas la totalité des chiens et des chats. On estime ainsi à 60 % la proportion de la population féline non encore identifiée, contre autour de 10 % de chiens. Une bonne nouvelle cependant, l’identification féline a augmenté de plus de 63,16 % ces cinq dernières années (versus + 9,73 % pour le chien). De quoi espérer un rattrapage…

Autre domaine dans lequel le chat est moins bien loti que le chien : les soins vétérinaires.

Taux de médicalisation moindre

Leur taux de médicalisation est moindre. Ainsi, 86 % des propriétaires de chiens ont emmené au moins une fois leur animal chez le vétérinaire dans l’année, versus 62 % des propriétaires de chats (source : enquête Facco/Kantar 2018). Les propriétaires de chats revendiquent 1,1 visite par an pour leur animal et un budget santé de 166 euros contre 1,9 visite et 211 euros pour les chiens.

Une bonne nouvelle néanmoins également dans ce domaine, la proportion de chats médicalisés est en augmentation.

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