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Les chiens expérimentés font la différence entre humains généreux et égoïstes

Les chiens expérimentés font la différence entre humains généreux et égoïstes

Mis à jour le 09/04/2020 à 23:37
Publié le 01/05/2019 à 00:00
chiens differences humains

Comme pour l’Homme, l’expérience semble jouer un rôle important dans le comportement des chiens et dans leur discrimination des comportements humains notamment.

Des chiens capables de distinguer le bien et le mal chez l'Homme ?

Une controverse existe quant au rôle de l’expérience dans le développement des capacités sociales et cognitive des chiens. Une expérience récente* a alimenté ce débat.

Une précédente étude publiée en janvier 2016 dans la revue Biology Letters suggérait déjà que les chiens étaient capables de percevoir les émotions d’un être humain en se basant sur les expressions de son visage ou encore les intonations de sa voix.

Cette nouvelle étude va plus loin et montre que les chiens sont capables de distinguer le bien et le mal chez l’Homme.

Protocole d'étude

Les auteurs de cette nouvelle étude ont voulu apporter de nouvelles preuves dans ce débat sur l’expérience en comparant des chiens avec des niveaux contrastés d’expérience avec les humains.

L’exercice qui leur était proposé visait à discriminer des attitudes humaines généreuses et égoïstes.

Les chercheurs ont comparé la performance de chiens de familles adultes à celle de chiens adultes de refuges et de chiots vivant dans des maisons.

Pendant leur entraînement, les chiens étaient confrontés à un expérimentateur généreux (G) qui leur signalait le bol de nourriture et leur permettait de manger.

Ils avaient également à faire à un expérimentateur égoïste (E) qui leur signalait le bol de nourriture mais mangeait la nourriture avant que le chien ne puisse y accéder.
Les sujets ont ensuite été autorisés à choisir librement entre G et E dans un test.

Attitudes généreuses ou égoïstes : les chiens ont leur préférence

Le principal résultat de l’étude est que les chiens adultes (chiens de famille et de refuge) ont montré une préférence pour G par rapport à E mais pas les chiots.

La qualité et/ou la quantité de contact quotidien avec les humains n’affectent pas la discrimination des attitudes humaines dans ce protocole mais la quantité de l’expérience avec les personnes (en années) a donc de l’importance.

 

* Puliée dans Plos One, 18 octobre 2017

Photo chloe Andrews